Comment les Montréalais gagnaient-ils leur vie? Au fil des ans, comment le travail s’est-il transformé? Nous avons cartographié les emplois de tous les chefs de ménage, en ville et en banlieue, en 1848, 1860, 1880 et 1900. Cette représentation ne rend pas compte de tous les emplois puisque d’autres membres de la famille et des pensionnaires travaillaient également. Les chefs de ménage étaient exclusivement masculins. Dans le cas des femmes seules, qu’elles soient veuves, mères ou célibataires, le recenseur rapportait rarement un métier.
Localisez les bouchers, les boulangers et les fabricants de chandelles de Montréal… ou trouvez une entreprise, un bureau ou un magasin en particulier. Vous pouvez même personnaliser votre recherche en retraçant ce que faisaient votre arrière-grand-mère, le maire de Montréal ou les plus grands propriétaires fonciers. Vous ne les retracerez pas tous, mais plus vous poserez de questions, plus vous découvrirez de possibilités et de mystères.
Comment les ménages de la ville et des banlieues gagnaient-ils leur vie? Dans 90% des cas, c’est l’emploi ou la profession de «l’homme de la maison» qui apportait le revenu le plus important. Toutefois, le revenu du ménage était souvent complété par un deuxième emploi ou des occupations saisonnières, de même que par les salaires de l’épouse, des enfants et des pensionnaires.
Les évaluateurs municipaux enregistraient les chefs de ménage une fois par année, et une liste d’environ cent appellations d’emploi courantes couvrait 96% des chefs de ménage. Le 4% restant incluait des titres uniques tels que « maire de Montréal», ou des descriptions telles qu’«aveugle» ou «mendiant».
Nous avons cartographié les emplois par tronçon de rue, où chaque tronçon couvre entre 30 et 150 familles. Dans la plupart des cas, les maisons de chaque côté de la même rue abritaient des gens occupant des emplois similaires.
L’information recueillie pour quatre dates (1848, 1861, 1881 et 1901) nous renseigne sur les progrès de l’industrialisation. Les processus de travail ont changé, les producteurs se sont tournés vers de nouveaux fournisseurs et de nouveaux clients, les gens ont fait de nouveaux choix liés au travail, les qualifications ont changé et la ville s’est transformée…
Voici deux façons d’observer cette transformation:
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Pour obtenir des renseignements ou faire des suggestions: info@cieq.ca | ||
Sherry Olson sherry.olson@mcgill.ca Département de géographie Université McGill 805, rue Sherbrooke Ouest Montréal (Québec) H3A 0B9 |
Robert C.H. Sweeny rsweeny@mun.ca Département d’histoire Université Memorial de Terre-Neuve St. John’s (Terre-Neuve-et-Labrador) A1C 5S7 |
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